AGUA sessions #03
AGUA music 2024
- Artiste: Quentin Dujardin (guitares acoustique & slide)
- Musique composée par: Quentin Dujardin excepté 'Summertime Sadness' par Lana Del Rey
- Réalisation: Quentin Dujardin
- Enregistrement et mixage: Quentin Dujardin | AGUA music studio
- Mastering: Pieter De Wagter | EQuus studio
- Editeur: AGUA music
- Photo: Jean Mahaux
À propos
AGUA sessions #03 est un EP 4 titres enregistré live et sans retouche durant l’été 2024. Il s’agit de l’album le plus épuré et introspectif produit à ce jour par Quentin Dujardin autour d’une guitare acoustique à la tessiture modifiée. Celle-ci semble rejoindre l’amplitude grave d’un piano.
Pour la première fois de son parcours discographique, le compositeur propose 3 titres improvisés ainsi qu’une reprise du célèbre hit ‘Summertime sadness’ de Lana Del Rey. Tel en un seul coup de pinceau, le guitariste esquisse un été qui prend fin pour offrir à l’auditeur une sensation d’apaisement, de nostalgie heureuse.
‘Amerigo’ est un hommage au navigateur et explorateur Amerigo Vespucci, qui glisse à travers le temps pour tendre vers l’immense élan d’aventure de cette époque inimaginable.
Cet EP aux ambiances posées dessine des fresques marines qui traversent des mondes nouveaux et anciens. Ils sont à l’image de ce noir & blanc qui illumine cette pochette pour tendre avec espoir vers le turquoise, couleur symbole de la richesse spirituelle et de la bonne fortune.
« Il y a quelques temps, je parlais à mon ami luthier, Mathieu Boulet de cette idée de transformer les graves de ma guitare acoustique pour lui donner l’amplitude d’un piano. C’est en explorant plus loin cette nouvelle technique de prise de son qu’est né ce disque solo AGUA sessions #03.
Je n’avais auparavant jamais ressenti autant de puissance dans les basses de l’instrument. Certains m’ont demandé s’il s’agissait de deux instruments séparés. Il s’agit bien d’un disque joué en one take/one track sur une seule guitare. C’est simplement le spectre sonore qui en a été augmenté.
Aucun concert n’est encore programmé à ce jour autour de ce répertoire mais je rêve déjà de vous partager cette largeur naturelle qui rivalise aujourd’hui avec celle d’un piano.
Je n’ai qu’un seul conseil à vous donner: connectez vos téléphones et ordinateurs sur de vraies enceintes et montez le son…
C’est aussi la première fois que je reprends un hit et dois vous avouer que la voix de Lana Del Rey m’a toujours fasciné pour son amplitude dans les graves. Il me paraissait dès lors naturel de tenter cette aventure du cover pour lier nos vibrations. »
| PRESSE |
« Touchante, cette miniature onirique oublie ainsi un temps le thème original de Summertime Sadness au profit d’une errance minérale voisine de Wim Wenders et de son alter ego Ry Cooder… Élégant, ce disque digital sonne à bien des égards de manière organique et vaut largement certains pressages de vinyles au baratin marketing niais. »– Star Wax Magazine (FR)
Star Wax magazine, Septembre 2024 (FR) – chronique par Vincent Caffiaux
Entendu il y a quelques mois aux cotés de l’harmoniciste Olivier Ker Ourio avec « Serendipity », le guitariste Quentin Dujardin revient aujourd’hui avec la troisième session d’ « Agua ». Disponible uniquement en ligne, ce nouvel Ep quatre titres affine l’épure instillée par les enregistrements précédents. Hommage à Amerigo Vespucci, le célèbre navigateur italien, « Amerigo » et son prénom fondateur affichent la couleur. Loin de tout jeu ostentatoire, le compositeur wallon a ici la clairvoyance d’enlever des notes et accords, là où les rajouts inutiles sont souvent de mise… Tout aussi intéressante, la reprise instrumentale de « Summertime Sadness » de Lana Del Rey sublime la version de la chanteuse new yorkaise aux faux airs de Julee Cruise. Touchante, cette miniature onirique oublie ainsi un temps le thème original au profit d’une errance minérale voisine de Wim Wenders et de son alter ego Ry Cooder… Élégant, ce disque digital sonne à bien des égards de manière organique et vaut largement certains pressages de vinyles au baratin marketing niais. C’est le cas de « Turquoise », dont l’intitulé renvoie à la pierre ornementale et aux effets chromatiques induits. Ou bien encore de « La Traversée », une incarnation pour le moins troublante du voyage et de l’indicible mélancolie qui en émane.